équilibre

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo [Sepe]

équilibre \e.ki.libʁ\ linô kôlï

  1. (Lëkëngö-kutukutu) lïngbïngö
    • Ayant réquisitionné une bicyclette dans une boutique abandonnée, Bert l’enfourcha, et, maintenant en équilibre son chargement pharmaceutique, il revint à l’hôtel-hôpital. — (H. G. WellsLa Guerre dans les airs , 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, lêmbëtï 304)
    • De temps en temps, un des glisseurs perdait bien l’équilibre, culbutait et tous ceux qui suivaient prenaient la bûche derrière lui, roulant l’un sur l’autre parmi la neige fine qui vous glaçait les doigts et vous fichait l’onglée. — (Louis Pergaud, « Deux Veinards » na Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
    • Il est toujours imprudent d'approcher d'un ice-berg ; le centre de gravité peut être déplacé par la fusion de la partie submergée ; soit spontanément, soit sous la faible impulsion du sillage, l'énorme construction, en équilibre instable, éclate ou chavire. — (Jean-Baptiste CharcotDans la mer du Groenland , 1928)
    • Vainement il cherchait, à la fois, sa clé et son équilibre. Soudain il faillit choir en avant. — (Victor MéricLes Compagnons de l’Escopette , Paris: Éditions de l’Épi, 1930, lêmbëtï 86)
    • Le rassurant de l’équilibre, c’est que rien ne bouge. Le vrai de l’équilibre, c’est qu’il suffit d’un souffle pour faire tout bouger. Rien ne bouge ici, et cela depuis trois cents ans. — (Julien GracqLe Rivage des Syrtes , José Corti, 1951)
    • – L’équilibre d’un cycliste n’est fait que de la moyenne de ses chutes compensées…
      – C’est vrai ! Quand mon père m’enseignait à monter à bicyclette, il criait en courant derrière moi, la main à ma selle : « Tourne le guidon du côté où tu sens que tu vas tomber !... »
      — (Paul GuthLe mariage du Naïf , 1957, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 83)
    • (Zäzämä)L'admirable Calvignac, en équilibre au bord de sa falaise, n'a plus que 386 habitants après en avoir compté, en 1789, 900. — (Ludovic NaudeauLa France se regarde , 1931)
      • Et voilà qu’Eugène passait les soirées entières dans le salon jaune, écoutant religieusement ces grotesques que lui, Aristide, avait si impitoyablement raillés. Quand il sut, par les bavardages de la ville, que son frère donnait des poignées de main à Granoux et en recevait du marquis, il se demanda avec anxiété ce qu’il devait croire. Se serait-il trompé à ce point ? Les légitimistes ou les orléanistes auraient-ils quelque chance de succès ? Cette pensée le terrifia. Il perdit son équilibre, et, comme il arrive souvent, il tomba sur les conservateurs avec plus de rage, pour se venger de son aveuglement. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon , G. Charpentier}, Paris, 1871, chapitre III} ; réédition 1879, page 99)}

Âlïndïpa[Sepe]