adversaire

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo [Sepe]

adversaire \ad.vɛʁ.sɛʁ\ linô kôlï wala linô gâtï

  1. wakëngë-zo
    • Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile ZolaLa Fortune des Rougon , G. Charpentier}, Paris, 1871, ch. III} ; réédition 1879, p. 99)}
    • Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance; et cela se conçoit, car ce principe admis, l’autorité de la conscience et de la raison s’ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes » , édition Charpentier à Paris, 1845)
    • Une coalition se forme dans l’ombre et l’on dirige contre moi, un tir de barrage. Me voilà propre avec cette cohorte d’adversaires sur le reins. — (Victor Méric, « Les Compagnons de l’Escopette » na 1930 , 203)
    • Silence, voyons, dit le maire. Chacun doit écouter avec courtoisie l’adversaire, même s’il est de mauvaise foi, même s’il manque de civilité ! Exprimons-nous poliment. Rétorquons de même, sans nous départir de sang-froid. — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
    • Nietzsche s'est dressé face au siècle. Et l’adversaire qu'il s'est choisi, c'est l’esprit de lourdeur, notre poids naturel, notre faculté naturelle de retombement dans la coutume. — (Denis de RougemontComme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour , Albin Michel, 1961, note n°1, lêmbëtï 105)
    • Dominer une peur, c'est [...] envisager sa peur comme un adversaire à vaincre. [...] Le combat entre adversaires est loyal. Comme dans les arts martiaux, le but du combat est de faire grandir les adversaires. [...] Par contre, si je considère ma peur comme un ennemi, je cours un grand risque d'être vaincu. L'ennemi est sournois; il n'a pas les mêmes règles du jeu et je ne les connais d'ailleurs pas. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana , éditions Fidélité, Namur, 1999, âlêmbëtï 151-152)

Âlïndïpa[Sepe]

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï