amour-propre

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amour-propre \a.muʁ.pʁɔpʁ\ linô kôlï

    • Ce n’est pas seulement à chaque individu que la nature a distribué les dons heureux d’amour-propre ; chaque peuple, chaque nation, chaque ville même en a reçu une assez bonne dose. […] Les Français se piquent de politesse ; les Parisiens se glorifient surtout d’avoir dans leur Sorbonne la plus savante école de théologie. — (ÉrasmeÉloge de la folie , 1509, traduction de Thibault de Laveaux en 1780, éd. 1942)
    • Ce n’est qu’en 1913 — avec l’élection de M. Raymond Poincaré à l’Élysée et la désignation de M. Millerand au Ministère de la Guerre — qu’une véritable éruption d’amour-propre national, ou plutôt nationaliste, recouvre la France, plus exactement la presse française, soignée par le gouvernement. — (Victor MargueritteAu bord du Gouffre , 1919)
    • Mrs. Paulina Barnett, présente à l’opération, apprit avec satisfaction qu’elle allait enfin franchir le Cercle polaire. Amour-propre de voyageuse, bien admissible, en vérité. — (Jules VerneLe Pays des fourrures , Paris: J. Hetzel et Cie, 1873)
    • Je n’ai jamais vu une telle absence d’amour-propre. Il riait le premier de lui-même, de ses bévues à demi intentionnelles, des plaisantes situations où le mettait sa naïveté. — (Ernest RenanSouvenirs d’enfance et de jeunesse , 1883, collection Folio, lêmbëtï 156)
    • D’ailleurs, cela flattait l’amour-propre du vieillard de donner sa fille à ce garçon, issu d’une bonne famille de Guelma, […]. — (Isabelle EberhardtYasmina , 1902)
    • Comme la plupart des maris qui sentent le joug d’un esprit supérieur, le marquis sauvait son amour-propre en concluant de la faiblesse physique, à la morale de Julie […]. — (Honoré de BalzacLa Femme de trente ans , 1855)
  1. kïön

Âlïndïpa[Sepe]