aride

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pasûndâ [Sepe]

aride \a.ʁid\ linô kôlï wala linô gâtï

  1. kürü
    • La vérité est que je n’ai jamais vu de terrains si dénudés, si arides, à tel point réfractaires à la végétation, […]. — (Jules VerneClaudius Bombarnac , Paris: J. Hetzel et Cie, 1892, âlêmbëtï 6)
    • Le Roi des Rois est enfin revenu dans sa capitale. Il a conquis le monde jusqu’aux rives de la mer Rouge, jusqu’aux monts arides du Caucase, jusqu’aux terres inviolées où la neige tombe même en été. — (Renée DunanCes Dames de Lesbos , 1928)
    • Ordonnez encore une fois à ces ossements arides de se ranimer. — (Jean-Baptiste MassillonCar. Lazare. )
    • Son corps aride [de saint Benoît] et exténué de mortifications et de souffrances, ne paraît plus se soutenir que par la grandeur de sa foi. — (Jean-Baptiste MassillonSt Benoît. )
  2. (Zäzämä) kpëngbä
    • Il ne faut pas oublier l'Italien C. Émery, grand classificateur qui s'est consacré au travail ingrat, aride, mais nécessaire qui consiste à établir le signalement détaillé et technique, la fiche myrmécologique, si l'on peut dire, de la plupart des fourmis afin qu'on puisse les identifier sans erreur. — (Maurice MaeterlinckLa Vie des Fourmis , Paris : Bibliothèque Charpentier - Fasquelle Éditeurs, 1930, lêmbëtï 18)
    • Mais quoi ! toute beauté se flétrit sous les doigts de l’aride vieillesse. — (André ChénierÉlégies , 33.)
    • J'aurai toujours le regret de cette poésie qui est action elle-même, dans son détachement des choses, dans sa musique, qui n'exprime rien sinon son aride et sublime passion d'elle-même. — (Pier Paolo PasoliniQui je suis. )
    • Il n'y a rien de plus aride que ses bonnes grâces. — (MolièreL’Avare , II, 5)
    • Il vient des temps de sécheresse et de langueur, où l’on fait d’arides réflexions. — (Saint-Évremondin-4°, p. 533. )
    • Quelquefois je le sens si malheureux, si isolé dans son univers aride. — (Nadia Plourde, La gloire de mes élèves , éditions Les 400 coups, Montréal, 2008, lêmbëtï 76)

Âlïndïpa[Sepe]