babiole
Apparence
Pandôo
[Sepe]babiole \ba.bjɔl\ linô gâlï
- (Könöngö) bübä yê
- Elle s’arrêtait devant chaque magasin et restait à contempler les ceintures, les foulards, les boucles d’oreilles, les gants, et autres babioles exposées aux yeux, n’arrêtait pas de se retourner, lançait des regards autour d’elle et n’arrêtait pas de se retourner. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - La Perspective Nevski , gbïänngö tî André Markowicz, 1835;éd. Acte Sud, 2007, lêmbëtï 46))
- « – C’est du joli, lui dis-je. À votre âge ? Vous me refusez une babiole par peur de votre mère, et vous ne craignez pas de vous maquiller les yeux ! » — (Colette, Le képi , Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, lêmbëtï 79)
- J’aime les vieux objets. J’aime encore davantage les noms dont l’usage courant les a dotés — babioles, cossins, chinoiseries — , une espièglerie de ton qui, au-delà de l’étymologie, semble enseigner l’autodérision, montrer comment rire de son âge. — (Marie-Ève Sévigny, Intimité et autres objets fragiles , Triptyque, 2012, lêmbëtï 30)
- Fatigué, on pouvait s’asseoir à la terrasse d’un des dix mille cafés, y écrire des lettres sur du papier à lettres fourni gratuitement, tout en se faisant présenter par les vendeurs ambulants toute leur panoplie de babioles et de colifichets. — (Stefan Zweig, Le Monde d’hier , gbïänngö tî Dominique Tassel, Gallimard, 2013, lêmbëtï 185)
- Il ne s’amuse qu’à des babioles.
- Acceptez ce petit présent, ce n’est qu’une babiole.
Âlïndïpa
[Sepe]- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine