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barbarie

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Yângâ tî Farânzi

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Pandôo

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barbarie \baʁ.ba.ʁi\ linô gâlï

  1. kua tî basënzi
    • La prévention du pays, jointe à l'orgueil de la nation, nous fait oublier que la raison est de tous les climats, et que l'on pense juste partout où il y a des hommes. Nous n'aimerions pas à être traités ainsi de ceux que nous appelons barbares ; et s'il y a en nous quelque barbarie, elle consiste à être épouvantés de voir d'autres peuples raisonner comme nous. — (La BruyèreLes Caractères , 1688)
    • Mais il était poète aussi, et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat. — (Gustave FraipontLes Vosges , 1923)
    • À la différence de la bête, l'homme est capable de se dénaturer, de renverser le cours naturel des choses, pour le meilleur – la culture – ou pour le pire – la barbarie. — (Olivia GazaléJe t'aime à la philo , Robert Laffont, Paris, 2012, lêmbëtï 63)
    • L’état de barbarie.
    • Les siècles de barbarie.
    • La barbarie était grande en ce temps-là.
    • Les ténèbres de la barbarie.
    • Un peuple qui sort à peine de la barbarie.
    • Vivre dans un temps de barbarie.
    • Être plongé dans la barbarie.
    • Barbarie de langage, de style, se dit des façons de parler grossières et impropres.
  2. ginon
    • Les ennemis acharnés qui combattent les uns contre les autres avec tous les raffinements de la barbarie ne demandent et n’accordent pas de quartier. — (Gustave AimardLes Trappeurs de l’Arkansas , 1858)
    • Ils n'ignorent rien de tout cela et savent notamment fort bien que c'est en l’affirmant qu'ils créeront cette éternité de barbarie nécessaire au maintien des institutions qui leur sont chères. — (Julien BendaLa trahison des clercs , 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, lêmbëtï 194)
    • Les barbares ne sont pas nécessairement des gens courageux : ce qui leur donne de l’audace est la passivité tremblante et soumise de ceux qui sont en face d’eux.
      Je dirais même que la passivité tremblante et soumise crée des vocations de barbares et constitue une incitation à la barbarie.
      — (Guy MillièreLa passivité est une incitation à la barbarie , 21 Ngubê 2009 → dîko mbëtï)

Âlïndïpa

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