bordel

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo [Sepe]

bordel \bɔʁ.dɛl\ linô kôlï

  1. (Tî halëzo) (Tënë tî kubû, Gbätä) dandûmbâ, borodëli
    • Monsieur l’curé a une fontaine
      Au bord d’elle, il va s’asseoir.
      Au bord d’el– papa
      Au bord d’el– maman
      Au bord d’elle il va s’asseoir.
      — (Le Vieux Curé de Paris , chanson)
    • Il paroît qu’alors chaque bordel étoit régi immédiatement par une hôtesse, (Maquerelle Abbesse, ) ou par un débauché affilié en titre, avec une fille de joie, qu’on appeloit hourier du mot allemand hour, qui signifie débauché ; hourière femme débauchée […] — (Adrien Alexandre Marie Hoverlant de Beauwelaere, Essai chronologique pour servir à l’histoire de Tournay , volume 14, 1806, lêmbëtï 102)
    • Ne demandez jamais à une tragédienne où elle a passé ses années de bordel. Renseignez-vous auprès de ses amies. — (Pierre LouÿsManuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation , 1926)
    • Le bordel, c’est le sein même de l’anonymat. — (Pierre Drieu la RochelleGilles , Gallimard, Paris, 1939)
    • Le bordel militaire de campagne ou réservé à la clientèle militaire existe dans les colonies, mais n’a pas droit de cité en France métropolitaine, où il demeure un commerce privé. — (Jean-Yves Le Naour, Misères et tourments de la chair durant la Grande Guerre : Les mœurs sexuelles des Français, 1914–1918 , Aubier, 2002, lêmbëtï 201)
    • Je ne sais pas pourquoi les bordels sont si souvent situés dans des rues aux noms aussi œcuméniques… L’hommage du vice à la vertu, sans doute. — (Pierre LemaîtreAu revoir là-haut , Albin Michel, Paris, 2013, lêmbëtï 510)
  2. (Tî kamënë, Tî halëzo, Zäzämä) wûsûwusu
    • On dit qu’un pays est le bordel au simple quand des bandits de grand chemin se partagent le pays, comme au Liberia. — (Claude Caitucoli, « Écriture romanesque et morale langagière » na Morales langagières : Autour de propositions de recherche de Bernard Gardin , Universités de Rouen & du Havre, 2009, lêmbëtï 190)
    • Peu à peu, notre pavillon fut envahi d’un bordel joyeux et incalculable, à l’image de notre mode de vie, dont les rares interdictions relevaient davantage de la météo ou de l’humeur que du savoir-vivre. — (Delphine de ViganRien ne s’oppose à la nuit , J.-C. Lattès, 2011)
    • Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas. — (Emmanuel Macron, - , Président de la République française, 4 Ngberere 2017)
    • Tout cela, à l'échelle du Québec, voire de la francophonie, donne, disons-le, un beau gros bordel. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique , Québec, Éditions Somme toute, 2017, lêmbëtï 61)
    • Quel bordel ici ! Range-moi tout ça immédiatement…

Âlïndïpa[Sepe]

Yângâ tî Pûra[Sepe]

Pandôo [Sepe]

bordel \sêndagô ?\

  1. (Gbätä) dandûmbâ

Yângâ tî Tyêki[Sepe]

Pandôo [Sepe]

bordel \sêndagô ?\

  1. borodëli