cuisine

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo [Sepe]

Une cuisine.

cuisine \kɥi.zin\ linô gâlï

  1. dakûku
    • Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-KouloubZaheira , dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
    • Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André DhôtelLe Pays où l’on n’arrive jamais , 1955)
    • Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de BalzacLe Curé de Tours , 1832)
    • La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (AlainSouvenirs de guerre , page 111, Hartmann, 1937)
  2. kûku
    • Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave FraipontLes Vosges , 1923)
    • Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. WellsAnticipations , 1904)
    • Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean GiraudouxRetour d’Alsace - Août 1914 , 1916)
    • Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles BaudelaireLa Fanfarlo , 1847 ; collection Folio, lêmbëtï 61)
    • C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla , Paris : E. Plon & Cie, 1883, lêmbëtï 45)
    • Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours , Éditions Albin Michel, 2001, lêmbëtï 120)
    • Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes , Plon, 2003, De Borée, 2005, lêmbëtï 95)
    • La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel BarberyL’élégance du hérisson , 2006, collection Folio, lêmbëtï 112)

Âlïndïpa[Sepe]

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï