Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo [Sepe]

famille \fa.mij\ linô gâlï

(Ngbêne, Sêlizänzö) famïi, sëwä
- Jusqu'au XVII^e siècle d’ailleurs, la famille, comme l’indique son étymologie, puisque le mot vient du terme latin famulus, le serviteur, englobe l’ensemble des parents et serviteurs. Et c’est dans ce sens qu’en parle La Fontaine lorsqu'il écrit : « il déjeune très bien, ainsi fait sa famille, chiens, chevaux et valets, tous gens bien endentés. » — (Simone Veil, discours à la Conférence internationale de la famille à l’UNESCO, Paris, 8 janvier 1979, dans Simone Veil, Mes combats , Bayard, 2016, lêmbëtï 383)
(Sêlizänzö) sëwä
- Un faire-part imprimé, collé sur une vitre, annonçait la mort d’un client. Aucun nom sous le sien. Nulle mention d’ami ni de famille. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai , 1927)
- […] je vis toute la famille de mon hôte, une vingtaine de personnes, dont une dizaine d’enfants, qui dormaient, serrés les uns contre les autres, sur des nattes de pandanus. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti , 1929)
- Dans ma famille, j’ai un oncle et deux cousins.
bûngbi, marä
- Nous faisons tous partie de l'unique famille humaine. — (Jean Proulx, Grandir en humanité , Fides, 2018, lêmbëtï 139)
- La famille des hypocrites est immense.
- Il y a plusieurs grandes familles de langues.

Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï