gober
Apparence
Palî
[Sepe]gober \ɡɔ.be\ palî tî mbenze
- mene
- Elle ne se défendait pas, et, tranquillement, le cou un peu renversé, la main en l’air, elle gobait des huîtres. — (Henry Céard, Belle Journée , G. Charpentier, 1881, lêmbëtï 132)
- (Mbumbuse, Zäzämä) mene
- Mais surtout nous nous devons de choisir ce qu’on nous met dans le crâne : la publicité télévisée ou scolaire doit être soumise à critique ; on n’a pas plus le droit de me faire gober Xénophon, Charlemagne, Marx ou Watt que du Banga, du Lévitan ou du Paic citron. — (Catherine Baker, Insoumission à l’école obligatoire , introduction, 1985)
- (Tî halëzo, Zäzämä) sâra nzönî bê
- S’il n’avait pas fait sa place du premier coup dans le secrétariat du Figaro, au-dessous de Duchesne, c’est que « le patron avait beau prendre sur soi, il ne le gobait pas ». — (Adolphe Perreau, Confidences d’un journaliste , A. Sagnier, 1876, lêmbëtï 57)
- Et elle s’attachait à lui insensiblement, le gobait, n’aurait pas dépensé un sou, pas fait un pas sans le consulter. — (René Maizeroy, Papa la Vertu , V. Havard, 1890, lêmbëtï 167)
- Maman te gobe beaucoup… Elle dit que rien que de voir ta bobine, ça la fait rigoler. — (« Le Mystère de la Sainte-Trinité devant la jeunesse contemporaine » na Alphonse Allais, Deux et deux font cinq , Paul Olendorff, 1895, lêmbëtï 20)
- — Quoi ! c’est vous !… mais vous êtes un gaillard que je gobe, un gaillard qui me va ! — (Jules Vallès, L’Insurgé , G. Charpentier, 1908, Texte entier)
- (Mbäkôro, Mbumbuse) wara, gbû
- Chaque fois que je le voyais préparer une farce, je tremblais ; car s’il ne se dénonçait pas lui-même par quelque imprudence, et si sa culpabilité ne sautait pas aux yeux, c’était moi qui la gobais ; c’est-à-dire que mon père descendait tranquillement de sa chaire et venait me tirer les oreilles, et me donner un ou deux coups de pied, quelquefois trois. — (Jules Vallès, L’Enfant , G. Charpentier, 1889)
Âlïndïpa
[Sepe]- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine