gonzesse

Yângâ tî Farânzi

Pandôo

gonzesse \ɡɔ̃.zɛs\ linô gâlï

1. (Mbumbuse, Tî halëzo) (Farânzi) maseka
   • Partage ou non partage,
     Tout est à notre usage :
     N’épargnons le poitou.
     Poissons avec adresse
     Mézières et gonzesses,
     Sans faire de regout. — (« Chanson morale » na Eugène-François Vidocq, Les voleurs, physiologie de leurs mœurs et de leur langage , Paris, chez l'auteur, 1837, préface, tome 1, page XVIII)
   • Ça ne court pas les fêtes, des broquilles comme les vôtres, et ça se reconnaît. Si ce n’est pas dégoûtant pour une gonzesse de porter des perles comme ça, il y a de quoi nourrir une famille pendant des années ! — (Jean Lorrain, Le crime des riches , Baudinière, 1905, lêmbëtï 288)
   • Il m'accompagne jusqu'à la porte de mon hôtel : « Nous avons aussi des cajibis de nuit où dansent de très belles gonzesses. Si vous n'avez pas les foies, allez-y. » — (Philippe Soupault, Carte postale , Éditions des Cahiers libres, 1926, lêmbëtï 23)
   • — À cause des grosses gonzesses qu’est là, poursuivit l’étonnant garçon, l’nom de « Vacherie » a été donné à la boite. — (Francis Carco, Images cachées , 1928)
   • Eh bien, ça se passe sous votre Paris de mes couilles, mon vieux. Votre Paname comme vous dites, qui sent si bon Chanel, avec plein de belles gonzesses qui trottinent, il repose sur du pus et de la crevaison ! — (Frédéric Dard, San Antonio : La fête des paires , éd. Fleuve Noir, 1986)

Âlïndïpa

• Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine