maugréer

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Palî [Sepe]

maugréer \mo.ɡʁe.e\ kürü palî

  1. boboto
    • Quant à ceux qui, dans ce monde de richards, n'ont pour subsister que leurs salaires, il enragent, ils maugréent; ils se considèrent comme des déshérités. — (Ludovic NaudeauLa France se regarde , 1931)
    • Imbécile de Grubb, – maugréait-il, fouillant en vain ses poches. – Il avait bien besoin de garder ma boite… avec sa maudite habitude de vous « faire » vos allumettes. — (H. G. WellsLa Guerre dans les airs , 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, lêmbëtï 89)
    • Mon père spécifia simplement des règles de travail et d'ordre dont il traça le dessin austère. Je maugréai quelque peu. — (Joseph CaillauxMes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse , 1942)
    • L’enfant se souvient d’avoir entendu son père maugréer, à Anvers, contre les sacristains qui font payer dix sous pour tirer le rideau de serge recouvrant les tableaux d’autel de Rubens. — (Marguerite YourcenarArchives du Nord , Gallimard, 1977, lêmbëtï 211)
    • Tout en somnolant, en s'étirant, en maugréant, la nuit se passe et, à 6 heures ce matin du 20, nous débarquons à 500 m de Bussy-le-Repos où nous allons cantonner. — (« Les carnets de guerre de Victor Christophe » na Journaux de combattants et de civils de la France du Nord dans la Grande Guerre , Presses Univ. Septentrion, 1998, lêmbëtï 96)
  2. (Mbäkôro) dëbä
    • Quand Montriveau se voyait à deux chaises de cette jupe aristocratique, il se prenait à blasphémer, il maugréait Dieu. — (Honoré de BalzacLa Duchesse de Langeais , 1834)

Âlïndïpa[Sepe]