oubli

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo [Sepe]

oubli \u.bli\ linô kôlï

  1. gïrïsängö
    • On se précipitait avec ardeur vers les jouissances matérielles : […]. Les hommes utiles et modestes vivaient dans l’oubli, tandis que les histrions et les courtisanes attiraient les regards. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870) , p. 240, Bloud & Barral, 1883)
    • Mais le seul nom qui ait été sauvé de l'oubli, dans la poésie profane, est celui de ce médiocre rimeur de Mathieu-le-Juif, d'Arras, qui vivait au XIIIe siècle […]. — (Léon BermanHistoire des Juifs de France des origines à nos jours , 1937)
    • Ne me sachez pas mauvais gré d’avoir manqué au rendez-vous, c’est un oubli, ce n’est qu’un oubli.
    • L'oubli est un animal sauvage, furtif, incontrôlable et invisible, il ne se commande ni ne s'apprivoise, il efface ses traces et n'en fait qu'à sa tête. La mémoire se travaille, s'exerce, des professionnels gagnent leur vie en vous aidant à la conserver, à en alentir la perte. [...] Mais l'oubli? Qui choisit les souvenirs qui bientôt vous feront défaut? Qui vous impose de vous rappeler ce qui vous encombre? — (Jean-Baptiste HarangNos cœurs vaillants , Paris, Grasset, 2010, lêmbëtï 31)
  2. särängö-yê kîrîkiri
    • Et les camarades bien divers d'agir en sourdine, de miner peu à peu les résolutions les plus vaillantes, prêcheurs d'oubli, de laisser-courre, d'exutoires ! — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
    • L’oubli des conventions.
    • Un moment d’oubli.
    • L’oubli de ses devoirs, L’action de manquer à ses devoirs.
  3. këngö
    • L’oubli des injures.
    • L’oubli de soi-même, Le renoncement à ses droits, à ses intérêts, à ses affections.
    • Il a poussé l’oubli de soi-même jusqu’à s’immoler complètement pour les siens.

Âlïndïpa[Sepe]