patate douce
Apparence
Penzelö tî pandôo
[Sepe]patate douce \pa.tat dus\ linô gâlï
- (Bangë) bäbolo
- C’est une plante vivace cultivée pour ses tubercules, de forme et de couleur variables. On en trouve ainsi à chair blanche, jaune rouge ou pourpre. Ils contiennent, en plus de l’amidon, des dextrines, des sucres et du bêta-carotène (responsable d’une coloration jaune-orangée), en quantités variables selon les variétés… La patate douce était cultivée en Amérique tropicale avant l’arrivée des Européens, ainsi qu’en Polynésie et en Nouvelle Zélande, ce qui indiquerait des liaisons très anciennes entre l’Amérique et la Polynésie… Sa répartition actuelle correspond à toutes les zones tropicales et subtropicales, et à la zone méditerranéenne. — (Cirad, Gret, MAE, Mémento de l’Agronome , 850-851)
- L’ipomée la plus répandue est Ipomea batata, la patate douce ou sweet potato, dont l’origine américaine reste imprécise.Ses tiges sont rampantes ou grimpantes et ses fleurs, disposées en grappe violettes ou blanches selon les races.— (Yves Delange, Traité des plantes tropicales , lêmbëtï 140)
- « Les fleurs de ton jardin ou les fleurs sauvages ? Lesquelles tu préfères ?
— Les fleurs de patate douce, répondit Cinq sans hésitation.
— Les fleurs de patate douce ? À quoi ça ressemble ? Je n’en ai jamais vu. » — (Xinran et Prune Cornet, Baguettes chinoises , Ngubê 2012) - Les tubercules constituent la principale partie comestible de la patate douce mais les feuilles sont aussi consommées comme légume dans certaines régions. — (Pierre Nyabyenda, Les plantes cultivées en régions tropicales d’altitude d’Afrique: Généralités - Légumineuses alimentaires - Plantes à tubercules et racines - Céréales , 2005)
- En tout cas, il est maintenant admis que la patate douce est originaire d’Amérique, et plus précisément d’après Austin (1988), d’une zone comprise entre le Yucatán (Mexique) et l’Orénoque (Venezuela) où elle aurait été domestiquée vers 4500 avant J.-C.— (Michel Chauvet, Encyclopédie des plantes alimentaires , 2018, lêmbëtï 159)
- (Kugbëkâsa) bäbolo
- La patate douce se consomme habituellement sans traitement préalable. — (Utilisation des aliments tropicaux : racines et tubercules , FAO, 1990, lêmbëtï 46)
- Il existe de multiples variétés de patates douces dont la chair varie du blanc au violacé en passant par le jaune et le rouge.
- En Asie, la production de la patate douce est concentrée surtout en Chine où la production représente plus de 90 % de la production mondiale. — (Pierre Nyabyenda, Les plantes cultivées en régions tropicales d'altitude d’Afrique , 2005, lêmbëtï 96)
- Semi-végétarienne, la cuisine okinawaïenne fait la part belle aux plantes de l’archipel, le goya (concombre amer aux propriétés antidiabétiques), la patate douce, riche en vitamine E, le getto (de la famille du gingembre, ses feuilles regorgent de resvératrol, un antioxydant), le shikuwasa, un agrume aux vertus anti-inflammatoires. Et les produits de la mer : poissons, calmars, coquillages, algues.— (Clément Imbert, Japon : les secrets de santé des centenaires d'Okinawa] , 31 Kükürü 2016 → dîko mbëtï)
- Seuls des groupes d’îliens, qui en ont vu d’autres, continuent tranquillement de siroter leur shôchû, cet alcool de patate douce. — (Ogasawara, l’archipel aux trésors , Zoom Japon, 5 Lengua 2017 → dîko mbëtï)
Âlïndïpa
[Sepe]- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï