patois

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo [Sepe]

patois \pa.twa\ linô kôlï

  1. yângâködöröâgbâködörö sô ayeke na mbâgë
    • Les patois sont les derniers débris des innombrables dialectes qui constituaient la langue parlée dans l'ancienne France. C'est par ces restes, tout informes et défigurés qu'ils soient, que l'on peut acquérir encore une certaine connaissance des intonations et de l'accent qui caractérisaient ce vieux et pittoresque langage. — (Louis-Pierre Gras, Dictionnaire du patois forézien , 1683)
    • Avez-vous entendu les gémissements continuels de ce maudit enfant et les bavardages de cette malheureuse femme qui parle sans doute en patois ? car je n'ai pas compris un seul mot de ce qu'elle disait. — (Honoré de BalzacLa Femme de trente ans , 1855)
    • Au lieu de votre joli patois dont on comprend toujours quelque chose, c’est une langue que le diable a inventée que l’on parle là-bas et qui n’a pas moins de quatre dialectes très différents. — (extrait d’une lettre envoyée à Esprit Requien par Prosper Mérimée en 1836 )
    • Vouloir écrire le patois tel qu’il se prononce, c’est-à-dire en retranchant toutes les lettres qui ne se font point sentir, cela est bon pour une langue de sauvage qui n’a ni passé ni tradition aucune. — (Louis Moutier, Orthographe des dialectes de la Drôme , 1886)
    • La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d'expressions maritimes. — (Alain GerbaultÀ la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti , 1929)
    • Il lui semblait parfaitement invraisemblable qu’une fille pût avoir du goût pour des garçons aussi ridicules, qui n’étaient pas habillés comme les gamins du pays, et qui répondaient en français quand on leur parlait en patois. — (Marcel AyméLa Jument verte , Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 179)
    • Une autre corvée est la tournée des poubelles, des équevilles en patois de la Croix-Rousse. — (Patrick Lemoine, Droit D'Asiles , page 103, Odile Jacob, 1998)
    • Dans le village, on parlait patois, le morvandiau. Il m'est arrivé d'entendre des gens élever le morvandiau au rang de langue, mais c'est trop pour lui ; ce n'est qu'un patois, variant d'un village à l'autre, n'ayant pas de grammaire propre, ni de littérature écrite, sauf quelques sketches comiques. — (Jacqueline Périn, Devenir grande , L'Harmattan, 2003, lêmbëtï 65)
    • La fondation a pour missions de contribuer à la connaissance, au maintien et à la pratique du patois ainsi qu’à son rayonnement en Valais et hors des frontières cantonales. — (Fondation Le Patois  → dîko mbëtï)

Âlïndïpa[Sepe]