pleurer
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Yângâ tî Farânzi[Sepe]
Palî [Sepe]

pleurer \plø.ʁe\ wala \plœ.ʁe\ linô kôlï
- toto
- […] des hommes mûrs pleuraient à la vue du drapeau étoilé soutenu par tout le corps de ballet noyé sous les clartés des projecteurs. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs , 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, lêmbëtï 213)
- Elle avait dû, jadis, pleurer deux fois chaque chagrin, car ses prunelles aussi étaient rouillées. — (Jean Giraudoux, Provinciales , Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 24)
- Elle mit un instant à recouvrer son souffle. Non ! Elle ne pleurerait pas devant lui. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira » na Trois contes de l’Amour et de la Mort , 1940)
- Elle pleurait simplement, sans aucun sanglot, mais n’en paraissait que plus pitoyable. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère , Paris, 1926, chapitre 4)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l’hiver , L’Harmattan, 2012, lêmbëtï 41)
- ...
- Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles. — (Jacques Brel, Amsterdam , 1964)
- Et quand ils ont bien bu
- ...
- Les yeux lui pleurent, ses yeux pleurent.
- (Fängö-yäkä) ...
- La vigne pleure.
- (Mbumbuse, Zäzämä) ...
- Pleurer pour avoir quelque chose.
- ...
- L’oiseau de mer n’a pas de ramage, mais un cri qui varie du rauque au lugubre ; certaines espèces de goélands se plaignent comme des enfants qui pleurent ; d’autres, nommés par les matelots goddes, poussent des ricanements étranges. — (Victor Tissot, Constant Améro, Les Contrées mystérieuses et les peuples inconnus , Librairie de Firmin-Didot et Cie, Paris, 1884)
- Où semblent dans la nuit flotter des linceuls blancs,
Passer, creusant les flots, chassant les goëlands,
Populaces d’oiseaux qui pleurent et qui huent,
L’aquilon, fossoyeur des fosses qui remuent ; […] — (Victor Hugo, La Fin de Satan (1886), in Œuvres complètes de Victor Hugo , Éditions Hetzel-Quantin, tome 23, 1962) - Pourquoi pleurent les goélands ? Tournant au-dessus du port, au-dessus de la maison ? — (Tudi Kernalegenn, Luttes écologistes dans le Finistère : les chemins bretons de l’écologie , Yoran Embanner, 2006)
- (Wambenze) ...
- La douleur d’Ernestine était plus profonde qu’on ne devait l’attendre d’une personne de son âge : elle pleurait madame Dufresnoi, elle la pleurait amèrement […] — (Marie-Jeanne Riccoboni, « Histoire d’Ernestine » na 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni , tome I, Foucault, 1818)
- Or, n’ayant à pleurer personne à Paris, sur le soir, j’eus l’idée d’aller au moins jusqu’à Bagneux visiter la tombe d’un poète que tous ces gens […] ne devaient pas connaître. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt , La Revue de Paris, 1922)
- Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit
Venez le pleurer avec nous sur le coup de midi… — (Georges Brassens, Les Funérailles d’antan , 1960) - Pleurait-elle ces nouveaux morts, venus rejoindre, dans des tombes aux couronnes fleuries, les 10 000 jeunes hommes et femmes tombés au combat ? Ou pleurait-elle la fin d’un monde ? — (Allan Kaval, « Réduits à solliciter le renfort de Damas, les Kurdes pleurent la fin d’un monde » na Le Monde , 14 Ngberere 2019 → dîko mbëtï)
Pandôo [Sepe]
pleurer \plø.ʁe\ wala \plœ.ʁe\ linô kôlï
- tötöngö-terê
- C’était un pleurer silencieux et résigné qui ne cherchait ni à se contenir ni à se montrer.— (George Sand, Jeanne , 1844)
Âlïndïpa[Sepe]
- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï