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prunelle

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Yângâ tî Farânzi

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prunelle \pʁy.nɛl\ linô gâlï

  1. (Sêndâ-saterê) zolë
    • Bithies, sorcières fameuses chez les Scythes. Pline dit qu’elles avaient le regard si dangereux, qu’elles pouvaient tuer ou ensorceler ceux qu’elles fixaient. Elles avaient à l’un des yeux la prunelle double, l’autre prunelle était marquée de la figure d’un cheval. — (Collin de Plancy, 1863, Dictionnaire infernal (6e édition), « Bithies » )
    • l’œil, dont la foiblesse ne pouvant supporter le trop grand éclat de la lumière de l’air, la prunelle se resserre, devient fort petite, et par-là perd beaucoup de sa force ; mais au contraire, dans les lieux sombres, la même prunelle s’élargit, et acquiert de la force à proportion de son étendue : ce qui fait qu’elle reçoit beaucoup de lumière, et qu’on peut voir des objets qu’on ne pouvoit distinguer auparavant lorsqu’elle étoit resserrée. — (Leonardo da VinciTraité élémentaire de la peinture , Deterville (édition 1803), Chapitre 110 : Pourquoi on ne peut distinguer la couleur et la figure des corps qui sont dans un lieu qui paroît n’être point éclairé)
    • PUPILLE, […] qui signifie la même chose que ce qu’on appelle communément prunelle, est une petite ouverture dans le milieu de l’uvée & de l’iris de l’œil, à-travers de laquelle les rayons de lumiere vont se briser dans le crystallin, & de-là se peindre sur la rétine & former ainsi la vision. — (Louis de Jaucourt, 1751, L’Encyclopédie (1re édition), « PUPILLE » )
    • M. Petit avoit promis de parler un jour […] de l’excentricité naturelle de la prunelle au centre de l’iris dont parle Galien sous le titre de mutatio pupillæ de loco ; & de l’accidentelle, dont parle Arnaud de Villeneuve ; mais M. Petit n’a point exécuté ces deux promesses. — (Louis de Jaucourt, 1751, L’Encyclopédie (1ère édition), « PRUNELLE » )
    • En ce qui concerne la prunelle, ou la pupille, elle n’est autre chose que l’ouverture transversalement elliptique dans le cheval, comme dans tous les animaux herbivores, percée dans le milieu de la cloison qui résulte de la portion flottante de la choroïde, c’est-à dire, de l’uvée & de l’iris. — (Amilhon & Thorel, 1786, Cours complet d’agriculture , « ŒIL »)
    • Comme la lune au fond du lac qui la reflète,
      Votre prunelle, où brille une humide paillette,
      Au coin de vos doux yeux roule languissamment ;
      — (Théophile GautierLa Comédie de la Mort , 1838, À deux beaux Yeux)
    • Ces limpides bassins, quand le jour s’y reflète,
      Ont comme la prunelle une humide paillette ;
      Et ce sont les yeux bleus, au regard calme et doux,
      Par lesquels la montagne en extase contemple,
      Forgeant quelque soleil dans le fond de son temple,
      Dieu, l’ouvrier jaloux !
      — (Théophile Gautier, 1845, EspañaLes Yeux bleus de la montagne)
    • M. Lacarelle relevait ses longues moustaches gauloises et roulait ses prunelles de faïence bleue — (Anatole France, 1897, L’Orme du mailChapitre XI)

Âlïndïpa

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