punaise
Apparence
Pandôo
[Sepe]punaise \py.nɛz\ linô gâlï
- (Nyama) mandërë
- Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre ) - Les punaises ont des mœurs particulières ; elles attendent que la bougie soit soufflée, et, sitôt dans le noir, s’élancent. Elles ne se dirigent pas au hasard ; vont droit au cou, qu’elles prédilectionnent ; s’adressent parfois aux poignets ; quelques rares préfèrent les chevilles. On ne sait trop pourquoi elles infusent sous la peau du dormeur une subtile huile urticante dont la virulence à la moindre friction s’exaspère… — (André Gide, Les Caves du Vatican , 1914)
- C’est ainsi que parmi les insectes nous trouvons beaucoup d’espèces d’animaux comme la punaise qui exhalent une odeur fétide. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie. , 1924, lêmbëtï 15)
- […] dans l’atelier sordide où nous nous réunissions, aux murs moisis et chargé de punaises qui avaient du moins l’utilité, en nous empêchant de dormir, d’éterniser nos conversations. — (Michel Leiris, L’Âge d’homme , 1939, collection Folio, âlêmbëtï 184-185)
- Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
- pinêzi
- Rien n’y manque : le photographe n’a oublié ni le tapis de velours ponceau et les livres dorés sur tranches, ni le fauteuil vaguement Renaissance agrémenté de punaises en cuivre et lourdement capitonné. — (Pierre Froger, Autrefois… chez nous : Livre de raison d’une Famille de l’Ouest , Angers : chez H. Siraudeau & Cie, 1950, lêmbëtï 89)
Âlïndïpa
[Sepe]- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï