s’époumoner

Yângâ tî Farânzi

Palî

s’époumoner \s‿e.pu.mɔ.ne\ palî polïpa

1. (Mbumbuse) dëköngö
   • L’aviateur, dans l’embrasure des portes, les domine de sa haute taille ; sa bouche, éloquente cavité sous une grosse moustache noire, est distendue par les vociférations qu’il s’époumone à lancer vers ces intrépides serviteurs de la Renommée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs , 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, lêmbëtï 32)
   • […], à savoir que c'est là que j'avais rencontré Roseline, la seule et unique amie que j'aie jamais eue sur terre, et où ces étudiants s'époumonaient à crier qu'ils étaient couillus et n'avaient peur ni du président en place ni de sa flicaille antiémeute. — (Marvin Victor, Corps mêlés , Éditions Gallimard, 2011)
   • La cabine bourdonnait d'activité. Les passagers aux yeux bouffis de sommeil attendaient leur tour devant les toilettes, les hôtesses débarrassaient les plateaux du petit déjeuner et le pilote s'époumonait en consignes que personne n'écoutait. — (Antoine Bello, Les Producteurs , 2015 ; édition Blanche, 2015, lêmbëtï 294)
   • Et l’Institut Pasteur du Laos s’époumone en vain, en demandant aux populations locales de porter l’effort avant que la maladie n’éclate. — (Tara Schlegel, Didier Sicard : "Il est urgent d'enquêter sur l'origine animale de l'épidémie de Covid-19", France Culture , 27 Mbängü 2020 → dîko mbëtï)

Âlïndïpa

• Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine