se taire
Apparence
Penzelö tî palî
[Sepe]se taire \sə tɛʁ\ palî polïpa
- dutï kpô
- Cette terrible histoire des Vaudois, dois-je en parler ou m’en taire ? En parler ? Elle est trop cruelle ; personne ne la racontera sans que la plume n'hésite, et que l'encre, en écrivant, ne blanchisse de larmes. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille , Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), lêmbëtï 23)
- – Je suis citoyen britannique ! – continua Bert, obstiné. – Vous n’êtes pas obligés d’écouter, mais rien ne me force à me taire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs , gbïänngö tî Henry-D. Davray na B. Kozakiewicz, 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, lêmbëtï 352)
- Il se lève, en proie à une grande agitation, va fermer la porte de la chambre de sa femme puis se tait : il se tait activement, en dévorant une foule de paroles, les unes chevauchant les autres. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants , Gallimard, 1926, collection Folio, lêmbëtï 130)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde , 1931)
- Même les hirondelles s’étaient tues, et seul le bruissement du vent dans les feuilles et le craquettement de la cigale donnaient un peu de répit au silence étouffant d'un soir d'été. — (Vanessa Kelly, À l'assaut de la comtesse , éd. Milady Romance, 2014, chap. 9)
- Il a manqué une belle occasion de se taire, il a parlé mal à propos, il s’est fait du tort en parlant.
Âlïndïpa
[Sepe]- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine