serpent
Aller à la navigation
Aller à la recherche
Yângâ tî Farânzi[Sepe]
Pandôo [Sepe]



serpent \sɛʁ.pɑ̃\ linô kôlï
- (Sêndâsa, Nyama) ngbö
- Certains des serpents se dressent pour l’attaquer, mais il les ravage de son talon pilonneur, impitoyable et précis. Bientôt, l’écheveau de reptiles n’a plus que des soubresauts agoniques. — (Frédéric Dard, San Antonio : Meurs pas, on a du monde , Éditions du Fleuve Noir, 1980)
- La vipère, qui se révéla être un serpent ratier du Texas, suivit à la trace les gouttes de lait répandues à même les rochers encore chauds. — (Jean-Pierre Alaux, Une dernière nuit avec Jimmy , Calmann-Lévy, 2010, lêmbëtï 239)
- « Tu mourras. » À ces mots, plein de juste courroux,
Il vous prend sa cognée, il vous tranche la Bête,
Il fait trois Serpents de deux coups,
Un tronçon, la queue, et la tête. — (Jean de La Fontaine, Le Villageois et le Serpent , 1668)
- (Könöngö, Zäzämä) ...
- Dans le récit de la Genèse, le serpent est le tentateur.
- Les serpents de l’envie, de la calomnie.
- Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? — (Jean Racine, Andromaque)
- Le serpent est un animal rusé. Ses mensonges détournent de la vérité et nous disent ce que nous aimons entendre. Il nous donne de fausses « bonnes nouvelles » : « Ne lui dis pas cela! Cela lui fera de la peine et le mettra en colère, Mieux vaut faire comme si de rien n’était! Tu ne le changeras quand même pas. Cela ne vaut pas la peine d’en faire toute une discussion. Fais-en à ta tête et tais-toi. Il ne le remarquera peut-être même pas! » Le serpent est le maître de ces mensonges… pour ne pas blesser, et de ces évitements… pour ne pas entrer en conflit. Il est sournois et joue sur nos points faibles. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana , éditions Fidélité, Namur, 1999, lêmbëtï 154)
- ...
- C’était presque le manège d’une fille du trottoir. Mais elle portait un tailleur vert tendre de la rue de la Paix, des bas d’une soie admirable, des chaussures en serpent qui étaient des merveilles. — (Georges Simenon, Le Relais d’Alsace , Fayard, 1933, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 39)
- ...
- Jouer du serpent.
- Devant le lutrin, trois hommes debout chantaient d’une voix pleine. Ils prolongeaient indéfiniment les syllabes du latin sonore, éternisant les Amen avec des a-a indéfinis que le serpent soutenait de sa note monotone poussée sans fin, mugie par l’instrument de cuivre à large gueule. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier , 1891)
- Le serpent, sombre instrument réfugié dans quelques églises de campagne, se tord sans qu’il y ait vraiment de quoi, et n’a même pas à la queue quelques sonnettes pour égayer sa voix grave. — (Conférence sur les instruments de musique, Le Cri catalan (Perpignan) du 15 juillet 1911, page 1)
- (Mbäkôro) ...
- (Ngbêne) ...
- En dehors de ces établissements, tout chôme jusqu’aux décrotteurs indépendants, dont l’un qui cirait mes bottines s’est vu, ce dernier Sunday, véhémentement réprimandé par un « serpent » qui passait — (Paul Verlaine, Correspondance , tome 1, 1872, lêmbëtï 57)
- (Sendâvârä) ...
- De gueules à la croix pattée d’argent posée en chef, au serpent de même en pointe étendu en fasce et contourné, la tête dirigée vers le chef, qui est d’Orschwihr du Haut-Rhin → bâa illustration « armoiries avec un serpent »
Âlïndïpa[Sepe]
- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï