travail

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo 1 [Sepe]

travail \tʁa.vaj\ linô kôlï

  1. kusâla, kusâra
    • L’homme qui vendait son travail, qui recevait un salaire, se dégradait au rang des esclaves, il se vendait comme esclave, il perdait sa dignité d’homme libre. Cette action dégradante est commise quotidiennement par les hommes libres de la société capitaliste. Les prolétaires de la main comme ceux de l’intelligence, n'ont qu’une unique préoccupation : se vendre, vendre leur travail manuel, vendre leur travail intellectuel, vendre la pensée, cette chose sacrée. — (« L’idéalisme et le matérialisme dans la conception de l’histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès » na Paul LafargueLa Jeunesse socialiste , Nyenye 1895, lêmbëtï 1)
    • L’Écosse l’attendait bouche bée. Il arriva à Glasgow vers une heure, et l’on raconte que le travail ne fut pas repris avant deux heures et demie dans les docks et les manufactures de cette ruche industrielle. — (H. G. WellsLa Guerre dans les airs , 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, lêmbëtï 30)
    • Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris , 1924, volume 3, lêmbëtï 403)
  2. (Könöngö) kua
    • Lui avait trouvé deux travails : l’un dans une forge où il aidait à décharger les matériaux et à transporter diverses choses, l’autre dans un moulin où il jouait les mules.’' — (site feleth.superforum.fr , 13 Mbängü 2014)
    • Elle avait deux travails. Deux fatigues. Deux épuisements. Mais ça, elle savait faire et, la plupart du temps appréciait. Elle aimait travailler. — (Vincent Jolit, Clichy , Éditions La Martinière, 2013)
    • Mais on ne vous en voudra hélas pas si vous devez révéler que la crise vous force à avoir deux travails, oh que non. — (Fabian Bouleau, Chienne de langue française ! , 2014)
    • Il faisait un froid de gueux. Dans la ville, sous un ciel plus que sombre les rares passants se pressaient de rentrer au plus tôt chez eux ou à leur travail, pour ceux qui en avaient. — (A. M. Ivankov-Diaz, Moi, Jean Thomas Collot, fils de gueux , Lyon : L’encre et le grattoir, 2017, lêmbëtï 126)

Âlïndïpa[Sepe]

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï