vérole
Apparence
Pandôo
[Sepe]vérole \ve.ʁɔl\ linô gâlï
- (Kobêla) yangba
- — J’allais autrefois à l’hôpital Broca où l’un de mes anciens camarades de lycée était externe en médecine. J’ai vu passer au spéculum toutes les filles, avec leurs maladies. J’ai vu passer les petites femmes du Quartier qui ont un chancre et qui rient parce qu’on leur a dit : « La vérole n’est rien. Pendant trois ans on prend des pilules. » J’ai vu passer les femmes qui ont dix-huit mois de vérole et qui pleurent. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse , 1901, réédition Garnier-Flammarion, âlêmbëtï 119-120)
- Sur les deux mâles, l’un rempilait comme adjudant au 55e de ligne, en Avignon, cité des Papes et des punaises, et cueillait une flamboyante vérole parmi les nymphes de la rue des Grottes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette , Paris: Éditions de l’Épi, 1930, lêmbëtï 27)
- Si je l’aime, c’est pour son mal, c’est pour son mal,
Nous sommes unis par la vérole,
Plus que par le lien conjugal, lien conjugal ! — (Chanson paillarde ) - […] il détermine la conception que l’auteur a de la sexualité ; la femme au sexe béant est souvent identifiée à la vérole porteuse de mort. — (Alain Corbin, Les Filles de noce , 1978)
- L’infirmerie toute cliquetante de petits bruits, d'instruments de verre étincelants, carrelage et chrome, recevait l'équipage : accidents du travail, bobos, fracturettes et flemmingites, mais aussi des véroles, des deliriums, de vieux paluds, puis c'était les passagers, pathologie de l'ennui, de l'isolement, des troubles indicibles, la tension, les insomnies ou les bourbouilles. — (Xavier Emmanuelli, Ballade pour un père: récit , Éditions Ramsay, 1980, lêmbëtï 130)
Âlïndïpa
[Sepe]- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine