misère
Apparence
Pandôo 1
[Sepe]misère \mi.zɛʁ\ linô gâlï
- ponö, kötä yërë
- L’attitude de la théologie chrétienne à l’égard des juifs a été fixée dans le début du IVe siècle (concile de Nicée, 325) : le judaïsme ne doit pas disparaître, il doit vivre, mais dans un état d’avilissement et de misère tel qu’il fasse nettement apparaître aux yeux des croyants comme des incroyants le châtiment infligé par Dieu à ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la divinité de Jésus. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours , 1937)
- (Zäzämä) bübä yê
- On ne s’étonnera donc pas du sang-froid avec lequel il accueillit les applaudissements de la Société Royale ; il était au-dessus de ces misères, n’ayant pas d’orgueil et encore moins de vanité […] — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon )
- C’est une vieille R5 blanche qui agonise. Je l’ai achetée parce qu’elle valait une misère. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap , 2008, volume 1 : Rien à dire, c’est du grand Art, chapitre 20)
- Alphonse lui-même, qui semblait encore le meilleur de tous, eh bien ! ma chère, il s’est brouillé avec moi pour une misère. — (« Perlette chapitre 4 » na l’Artiste : Revue de Paris , 1847, 4e série, volume 9, lêmbëtï 198)
- Il a l’air de se bien porter, mais il a toujours quelques misères de santé.
- këngë
- « Cachez votre misère, père Milon, allons il y a des enfants. » — (Annie Ernaux, La Femme gelée , 1981, réédition Quarto Gallimard, lêmbëtï 346)
- kpälë → bâa avoir de la misère
- Mais j'eus bien des misères à l'école avec tous ces nombres ! Avec le calcul c'était encore pire. — (Heinrich Heine, Le Livre de Le Grand (Ideen, das Buch le Grand), gbïänngö tî Claire Placial, 1827, Le festin de Babel : Bibliothèque de traductions, 2012)
- Je partis de Paris, j'y revins et, me trouvant sans place, j'eus beaucoup de misère. […]. Les années 1865-66-67 ne furent pas brillantes pour les coiffeurs, et surtout pour moi, qui exerce cette profession. — (Thésée Pouillet, La Spermatorrhée , Delahaye, 1877, lêmbëtï 141)
- Il y avait une jeune fille qui servait comme domestique chez des gens riches et qui avait à supporter mille misères. — (« Contes du temps d’avant » na Le Courrier du Vietnam , lecourrier.vn, 27 Kakauka 2020)
- C’est une grande misère que les meilleurs procès.
- C’est une misère que d’avoir affaire à lui.
- sïöpäsä
- C’était la poisse, la pouille, la misère, la débine. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil , Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, lêmbëtï 200)
Pandôo 2
[Sepe]misère \mi.zɛʁ\ linô kôlï
- (Sêndâsên, Bangë) velûru; Âmângbi tî pöpöködörö: Tradescantia sp. (Commelinaceae)
- Ces formations filamenteuses, observées pour la première fois dans les cellules du pollen de Tradescantia (nom populaire: misère), furent baptisées chromosomes par Waldeyer en 1888. — (Marc Maillet, Biologie cellulaire , 2006)
Âkpalêtôngbi
[Sepe]Ngëmä
[Sepe]misère! \mi.zɛʁ\
- toto tî tïngö mabê wala gïängö
- Qu’est-ce qu’il y a ? Ah ! misère, le pauvre enfant est blessé ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs , 1939, éditions Casterman Poche, lêmbëtï 16)
- La concierge, Mme Misère. C’est papa qui l’appelée comme ça, parce qu’elle gémit tout le temps : « Misère, misère ! ». — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs , 1939, éditions Casterman Poche, lêmbëtï 20)
- Alors - alors
Que faire ? - Que faire ?
Misère - misère
Tant pis
Et puis on s'est souri !— (Sheila, chanson Devant le juke-box, 1965 ) - Misère, misère !… Ah, vous ne pouvez pas comprendre, vous les soldats qui êtes en plein dans l’action, les sentiments qui nous animent à l’arrière. — (Jean Charbonnel, Étienne Borne, Edmond Michelet , 1987)
- La décision initiale de Radio-Canada de censurer un épisode d’une série-culte est complètement ridicule. Misère ! On parle ici d’une série ubuesque, où les lits sont verticaux et les vidanges sont sacrées ! — (Sophie Durocher, « Radio-Canada s’est couverte de ridicule » na Le Journal de Montréal , 11 Nabändüru 2020)