narguer

Alöndö na Wiktionary

Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Palî [Sepe]

narguer \naʁ.ɡe\ palî tî mbenze

  1. gi yângâ
    • De cette façon, l’on narguait le diable, et l’on paralysait l’influence mauvaise des sorciers. — (Octave MirbeauRabalan )
    • Alors, il faudra que moi j’attende ce jugement aux Cinq-Fontaines, entre ton Oncle, qui me narguera, et Adalbert qui ne se fera pas de bile et dont la placidité me mettra hors de moi. — (GypLe chambard: roman d'aujourd'hui , E. Flammarion éditeur, 1928, lêmbëtï 237)
    • Et tu auras beau houpper, hurler à l'aide, hululer comme une hulotte, la fagne est une solitude, un désert funeste à qui la nargue ; personne ne t'entendra. — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
    • Cette dépravée, cette aventurière qui vient nous narguer et a le toupet de nous donner des leçons ! — (Ferdinand Déléris, Le Vazaha, l'étranger , page 161, 1995)
    • À l'autre bout de la ligne, le boulanger de Bazoches-les-Gallerandes en rajoute... Il se nomme Capdebosc ! il brame. Depuis sa cagna sous les balles, il hue l'autorité. Il brandit le drapeau noir ! En même temps, il nargue la sifflante. — (Jean Vautrin, « Adieu la vie, adieu l'amour » na Éditions Robert Laffont, 2004 , tome 1 : Quatre soldats français)
    • Fin de pause, la route nous attend. Les biquettes me narguent tout le long du chemin, sont-elles des amies de celle que j’avais percutée lors du dernier voyage ? — (Dominique Demange, TOUBABOUS : 2 ans au Mali , 2011, chez l'auteur/Lulu.com, lêmbëtï 229)

Âlïndïpa[Sepe]