Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Rabalan)
À mon père, inaccessible et caché comme un dieu, je ne saurais directement penser. — (Pierre Michon, « Vies d'Eugène et de Clara » na Vies minuscules , éd. Gallimard, coll. « Folio », 1984, lêmbëtï 71)
Un bon père, un père tendre.
Être père de plusieurs enfants.
Tendresse de père, amour de père.
Il faut honorer son père et sa mère, respecter son père, obéir à son père.
Les enfants ne peuvent avoir trop de déférence, trop de respect pour leur père.
Le père Cotton craignait si peu que ses pénitentes le quittassent, qu’au contraire il leur conseillait d’aller parfois aux autres confesseurs […] — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille , Hachette & Paulin, 1845, 3e éd., lêmbëtï 83)
Ces négociants, volés et persiflés par les jésuites, les attaquèrent en justice réglée ; ils prétendirent que ces pères, en vertu de leurs constitutions, étaient solidaires les uns pour les autres, et que ceux de France devaient acquitter les dettes des missions américaines. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée) , Édouard Cornély, 1888)
À peine majeur et par les soins de l’Ignacien, Laurent Tailhade fut marié à une hoberelle bretonne dont le terre à terre provincial et l'esprit façonné par les Pères étaient capables de couper les ailes au poète le mieux doué. — (Fernand Kolney, Laurent Tailhade: son œuvre, étude critique , Carnet-Critique, 1922, lêmbëtï 9)