rêve
Apparence
Pandôo
[Sepe]rêve \ʁɛv\ linô kôlï,
- sïö
- bängö-li
- mosümä;sümä
- Il y eut encore entre ce moment de somnolence et le sommeil réel un intervalle pareil à celui du crépuscule, qui sépare le jour de la nuit, intervalle bizarre et indescriptible pendant lequel la réalité se confond avec le rêve, de manière qu’il n’y a ni rêve ni réalité; […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer , 1839)
- — Ce que nous voyons la nuit, ce sont les restes malheureux de ce que nous avons négligé dans la veille. Le rêve est souvent la revanche des choses qu’on méprise ou le reproche des êtres abandonnés. De là son imprévu et parfois sa tristesse. — (Anatole France, Le Lys rouge , 1894, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 153)
- Il ne devinait pas encore combien l’âme de la jeune fille, déjà, lui appartenait. Il habitait chaque seconde de ses heures, chaque rêve de ses nuits. — (« Zaheira » na Out-el-Kouloub, Trois Contes de l’Amour et de la Mort , 1940)
- Pour la fausse oronge, elle est toxique; elle tue les mouches, dit-on; pourtant dans les pays du nord, les gens en usent pour donner de beaux rêves. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
- Il a fait un beau rêve, se dit d’un homme qui a joui d’un bonheur fort court ou qui n’a eu qu’une espérance trompeuse et de peu de durée. Il se dit aussi d’un homme à qui survient un succès, un bonheur que rien ne lui faisait espérer.
- C'est une maison de rêve.
- Il sentait couler dans ses veines toute la sanie des rêves impuissants, des appétences infécondes, et sur son échine s’appesantissait le fardeau de la résignation et de la timidité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette , Paris: Éditions de l’Épi, 1930, lêmbëtï 27)
- Que la réalité ne corresponde pas au rêve, seuls les naïfs s’en étonneront. D’abord, il y eut autant de rêves que de rêveurs. […]. Enfin, et surtout, si les hommes pouvaient réaliser leurs utopies, cela se saurait. — (Élie Barnavi, « L’Europe comme utopie » na Marianne , 13 Kükürü 2011, lêmbëtï 81)
- Il voit Paris, non comme un gouffre où l’on sombre et qui vous dévore, mais comme un rêve flamboyant, où l’or se gagne, s’enlève à larges pelletées, où le plaisir est sans fin. — (Octave Mirbeau, « Le Tripot aux champs » na Le Journal , 27 Mvuka 1896)
- Les femmes regardaient cet homme, qui était leur rêve commun. — (Pierre Louÿs, Aphrodite , 1896)
- Rêve ! La dernière fois que je te l’ai prêté tu as failli le péter.
- Tu croyais quoi ? Que tu allais gagner le premier prix de la loterie ? Rêve gars.
- Il pose, il s’expose, il s’exponente dans tout ce qu’il dit, pense, rêve, accomplit et désaccomplit. — (Matta , Musée national d'art moderne, 1985, lêmbëtï 57)
Âlïndïpa
[Sepe]- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï