Nous descendîmes, le long des devantures baissées, la rue noire et déserte lorsqu’un taxi que j'arrêtai, se rangea contre le trottoir, nous chargea et sur la seule indication: « Au bal du Saint-Martin », partit à toute allure. — (Francis Carco, Images cachées , 1928)
Le soir, dédaignant les taxis, je rentrais à bord presque toujours en courant pour me maintenir en bonne condition physique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti , 1929)
Certains fiacres furent munis d’un compteur qui indiquait le prix de la course ; donc plus de marchandages ! Ils étaient signalés par des lanternes bleutées. On les appelait les taximètres. Enfin, apparurent les automobiles de louage qui prirent le nom de taxis. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900 , Fayard, 1987, lêmbëtï 176)
Cahin-caha, après avoir déposé tous ses passagers palestiniens et franchi encore quelques passages difficiles sur une route semée de chicanes, de ralentisseurs et de nids-de-poule, le taxi atteint notre troisième checkpoint, Zatara. — (Anne Brunswic, Bienvenue en Palestine: Chroniques d’une saison à Ramallah , Éditions Actes Sud, 2017)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, au lieu de dire qu’il ne restait que quatre chasseurs Spitfire (par exemple !), on disait alors : « il ne nous reste que quatre taxis ! »