cafard

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Pandôo 1 [Sepe]

Un cafard

cafard \ka.faʁ\ linô kôlï

  1. (Yätï) pese
    • Pendant la nuit, entendant un bruit insolite, je découvris dans un caisson un cafard ailé d’environ cinq centimètres de long […] Je ne me doutais guère que je ne pourrais jamais tenir en échec ces blattes redoutables qui allaient […] causer de sérieux dégâts à mes livres et cartes de voyage. — (Alain GerbaultÀ la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti , 1929)
    • La surface marron de l’une des portes paraît parfois remuer, elle oscille légèrement… au début cela m’avait effrayée, mais on m’a expliqué que ce n’étaient que les mouvements des cafards qui recouvrent cette porte… des petites bêtes qui ne mordent pas et qui vont rester là… Personne ne s’en soucie et ils me donnent bientôt l’impression, comme à tout le monde, qu’ils font partie de la maison. — (Nathalie SarrauteEnfance , Gallimard, 1983, collection Folio, lêmbëtï 70)
    • Mais rien de tout cela n’est décisif, la vraie solution serait d’enseigner au cafard à être son propre prédateur, Pinchard y croit dur comme fer, il sélectionne l’agressivité, prépare la guerre civile, la blatte germanique contre le zyzzyva ou beattle yankee. — (Jean FrémonL'Île des morts , Éditions P.O.L., 1994, lêmbëtï 79)

Âkpalêtôngbi[Sepe]

Pandôo 2[Sepe]

cafard \ka.faʁ\ linô kôlï

  1. (Mbumbuse) wandindïä
    • Apres auoir raconté le meurtre de Louys Duc d’Orleans commis par le Duc de Bourgongne, il ſe ruë ſur la perſonne de Iean Petit, lequel il qualifie grand Theologien, grãd Predicateur & Caphard, & le dit auec vne telle entreſuite de parolles, qu’il laisse à iuger aux lecteurs qu’en ſon Calepin, Theologiẽ, Predicateur & Caphard, ſont trois ſynonimes : & moy ie luy reſpõs qu’en mon Dictionnaire, Paſquier, meſdiſant, impertinent, glorieux & libertin, ſont de meſme ſignification : ſçauoit il pas que ce mot de caphard tres odieux, a eſté mis en vſage par les Huguenots pour denigrer l’honneur de la Preſtriſe ? — (François Garasse, Les Recherches des recherches , Sebastien Chappelet, Paris, 1622, lêmbëtï 718)
    • Messieurs, ce ne sont point les raisonneurs qui font du mal, ce sont les cafards. La Philosophie peut aller son train sans risque, le Peuple ne l’entend pas ou la laisse dire, et lui rend tout le dédain qu’elle a pour lui. — (Jean-Jacques RousseauLettres écrites de la montagne , Cinquième Lettre, 1764)
    • Triste homme, oui, triste homme ! Il bousculait les pauvres, car il n’y avait pas que moi qu’il traitât mal. Tous ceux qui étaient abandonnés ou à prix réduit recevaient ses crachats, et les petits même recevaient des coups. Il est bête, —on parle de lui comme d’un type, entre pensions. On emploie son nom pour dire cuistre, bêta et un peu cafard. — (Jules VallèsL’Enfant , 1879)
    • Ce sont là plutôt les sales imaginations d’un cafard que les vues d’un docteur. — (Anatole FranceLa Rôtisserie de la reine Pédauque , 1893)
    • — Je songe à un marchand de tableaux qui me confiait un jour : « Vingt pour cent sur du Rembrandt, ça ne m’intéresse pas. » Je songe à un critique théâtral qui disait une fois : « Mme Sarah Bernhardt, en jouant Hamlet, l’a grandi. » Je songe à un vicaire de Saint-Louis d’Antin qui déclarait en chaire « C’est dans les tourments éternels que Renan expie les audaces sacrilèges de sa pensée. » Et il me semble soudain qu’il n’y a plus de négociants, plus de cabotins, plus de cafards. La terre est propre comme un chien baigné. — (Jules RomainsLes Copains , 1922, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 77)

Pandôo 3[Sepe]

cafard \ka.faʁ\ linô kôlï

  1. (Mbumbuse) mawa
    • Et, d’un trait, il expliqua toute son histoire, la rencontre de Tacherot, un jour de cafard et de mouise sinistre. — (Victor MéricLes Compagnons de l’Escopette , Paris: Éditions de l’Épi, 1930, lêmbëtï 109)
    • Je savais quand ça le reprenait ce cafard des architectures, c’était surtout à la campagne […] Il lui revenait un coup de souvenirs. — (Louis-Ferdinand CélineMort à crédit , Denoël, Paris, 1936)
    • Toujours ce sale petit brouillard<br
    • Peut-être me plaisais-je à baigner ainsi dans le doute et le cafard, traînant, esseulé, ma mélancolie sur le campus alourdi par la neige. — (Philippe LabroL’étudiant étranger , Gallimard, 1986, lêmbëtï 135)
    • Toujours avec une bande de « camarades sociétaires » à la chasse au cafard du dimanche soir. — (auteur_article=Martine Delahaye, « Edouard Baer, gentleman-saltimbanque sur France Inter » na Le Monde , 3 septembre 2018 → dîko mbëtï)
  2. (Zäzämä, Könöngö) wakängö-zo

Âlïndïpa[Sepe]