maïs
Apparence
:
Pandôo
[Sepe]maïs \ma.is\ linô kôlï
- (Fängö-yäkä, Sêndâsên, Bangë) nzö
- La région que nous parcourons est une vaste plaine monotone […] Son sol est formé d’une couche presque ininterrompue d’une terre végétale noire et grasse qui, au printemps, se couvre de blé, d’orge, de maïs, de fèves, de pois chiches. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue , Ernest Leroux, Paris, 1904, lêmbëtï 36)
- Le maïs a probablement été domestiqué dans le sud ou le centre du Mexique, et son parent sauvage le plus proche le téosinte annuel, la ssp. parviglumis (Doebley 1990). — (Derek B. Munro, Ernest Small, Les Légumes du Canada , 1998, lêmbëtï 398)
- Les utilisations du maïs varient beaucoup selon le niveau économique des pays. Dans ceux à faible revenu, le maïs est surtout réservé à la consommation humaine directe, sous forme d’épis immatures, de farine ou de semoule. En revanche, dans les pays développés, il constitue une matière première pour l’alimentation du bétail, l’industrie de la semoule et celle de l’amidon… Les germes de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, de vernis, de textiles artificiels, etc. Enfin, on peut cultiver le maïs comme fourrage vert ou pour en faire de l’ensilage pour les bovins. — (Cirad/Gret/MAE, Mémento de l’Agronome , Cirad/Gret/Ministère des Affaires étrangères, Paris, 2002, lêmbëtï 780)
- Le maïs était la plante des Barbares, celles que mangeaient les Indiens et qu’on donnait aux esclaves, au bétail. — (Sylvie Brunel, Géographie amoureuse du maïs , 2012, lêmbëtï 23)
- (Dakûku, Fängö-yäkä) (Lêkëkë) lê tî këkë tî lêkëkë sô
- Angelo se souvint de l’eau de maïs que Thérésa lui faisait prendre quand il était petit et qui sauvait de tout, paraît-il, et en particulier de la dysenterie. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit , 1951, réédition Folio Plus, lêmbëtï 494)
- Le pain était d’ailleurs remplacé le plus souvent sur les tables des fermes par du pain de maïs qu’on appelait le gâteau de maïs dans la Bresse de Bourg et la flamusse dans la Bresse louhannaise, et par des gaufres de sarrasin. — (Germain Forest, Traditions des pays de l’Ain , 1991, lêmbëtï 71)
- Le petit garçon vola une prodigieuse quantité de grains, qu’il apporta à sa grand-mère, en la priant de faire un gâteau de maïs pour ses camarades et pour lui.— (Claude Lévi-Strauss, Mythologiques 1 : Le cru et le cuit , 1964)
- Les metates en basalte ont été uniquement utilisés pour la mouture du maïs, les moutures d’autres produits (argiles, dégraissants, pigments) n’ont été réalisées que sur des meules plus ordinaires. — (Mouette Barboff, François Sigaut, Cozette Griffin-Kremer, Robert Kremer, Meules à grains - Actes du colloque international , La Ferté-sous-Jouarre, 16–19 mai 2002)
- Il s’agit de maïs broyé, d’une pâte de maïs cuite au four ou à la vapeur, parfois même dans une terre chauffée. — (Jean-Claude Carrière, Dictionnaire amoureux du Mexique , 2010)
- À la différence des pays occidentaux où le maïs est utilisé pour l’alimentation animale, la très grande majorité du maïs produit au Mexique sert à l’alimentation humaine. — (Jean Foyer, Il était une fois la bio-révolution : Nature et savoirs dans la modernité globale , 2010)
- Farine de maïs. Gâteau de maïs. Bouillie de maïs. Une boîte de conserve de maïs.
Âlïndïpa
[Sepe]- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï