mort
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Farânzi[Sepe]
Pandôo 1 [Sepe]
mort \mɔʁ\ linô gâlï
- (Sêndâfi) kûâ
- Enfin, dans tous les groupes étudiés jusqu’ici, l’individualité de chaque être se manifeste dès la première apparition du germe, dès les premiers rudimens de l’œuf, et persiste pleine et entière jusqu’à la mort. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496–519)
- Ce n’est pas par lâcheté, c’est par une immense modestie que l’on renonce ce soir à la guerre, au carnage, à sa mort, à la mort surtout des autres, des camarades […] — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer, 1925)
- — Je ne connais que moi. La vie, c’est moi. Après ça, c’est la mort. Moi, ce n’est rien ; et la mort, c’est deux fois rien. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931),)
- Ton père est mort, d’une mort bête. Toutes les morts sont absurdes, d’ailleurs. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, 1954)
- J’avais l’impression de me noyer et une angoisse terrible, celle de la mort elle-même m’étreignit. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Pourquoi dire que la mort viendra comme un voleur ? Tout nous y prépare. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, lêmbëtï 63)
- Les mots usuels que nous trouvons [en parlant des paysans des années 1930 au Québec] pour dire la mort varient selon les réflexes des uns et des autres : « Il a perdu le souffle, il a défunté, il a trépassé, il a rendu l’âme… » Plus poétique : « Il est parti de l’autre bord, de l’autre côté; il était au bout de son fuseau. » Moins respectueux : « Il a levé les pattes, il a fini par crever. » — (Benoît Lacroix, Rumeurs à l'aube, Éditions Fides, 2015, lêmbëtï 213)
- Privatisée, laïcisée et comme aseptisée par la médecine depuis des décennies, la mort s’était effacée de notre imaginaire collectif ; elle resurgit soudain comme une réalité imprévisible, terriblement contagieuse et pour l’instant non maîtrisable par la science. — (« Emmanuel Macron face au Covid-19 : la revanche des passions tristes » na auteur_article=Gérard Courtois, Le Monde, 10 Mbängü 2020 → dîko mbëtï)
- ...
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- ...
- Stendhal dit quelque part que le soldat ne craint pas la mort, parce qu’il espère bien l’éviter par son industrie ; cela s’appliquait tout à fait à ce genre de guerre que nous faisions. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, lêmbëtï 102)
- La mort fauche. Elle fauche à tort et à travers. Peu lui importe. Ceux qu’elle a visés, elle va les chercher là où ils semblent le plus en sécurité. — (Jacques Mortane, La Guerre des airs : Traqués par l’ennemi, Baudinière, 1929, lêmbëtï 40)
- L’impitoyable mort.
- Ce malheureux appelait la mort.
- (Mbîrîmbîrî nî) ...
- Le régime antérieur avait été encore plus terrible dans la répression des fraudes, puisque la déclaration royale du 5 août 1725 punissait de mort le banqueroutier frauduleux […] — (« 1908, page 272 » na Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI)
- Deux jours après, je passai devant le conseil de guerre, qui, après plaidoirie d’un avoué allemand, me condamna à mort pour espionnage […] — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, lêmbëtï 31)
- Sentence, arrêt de mort : Condamnation qui porte la peine de mort.
- (Hön ndönî) ...
- Cette cruelle maladie lui fait souffrir mille morts.
- Souffrir mort et passion.
- (Hön ndönî) ...
- La conduite de son fils lui a mis la mort dans l’âme.
- (Zäzämä) ...
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (« Un satyre » na Louis Pergaud, Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Zäzämä) ...
- Les réquisitions forcées sont la mort du commerce.
- Le monopole est la mort de l’industrie.
- ...
Pandôo 2[Sepe]
mort \mɔʁ\ linô kôlï
- wakînda
- Tout le monde connaît le profond attachement du peuple de Paris au culte des morts ; on sait avec quel religieux empressement il se porte aux cimetières pour prier, non-seulement à la fête de la Toussaint et de la commémoration des morts, mais tous les dimanches et les jours où le travail est suspendu.— (La déportation et l'abandon des morts. Cimetière de Méry, Olmer, 1875)
- Douce soirée où l’on pouvait encore croire à la rigueur, le calcul des probabilités cédant à une chance inouïe qu’il n’y aurait pas de morts pendant la guerre. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Les coupes étaient remplies, mais on feignait de ne pas les voir. Brusquement ce fut le silence. Abel se leva, prit son verre et selon le rite :
« Aux morts », dit-il d’une voix un peu rauque. Et chacun but, avec la même gravité que le dimanche, à la messe, quand l’orgue s’est tu et que l’on rompt le pain bénit. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 58) - L’église chrétienne va transformer les fantômes et les revenants en âmes en peine en même temps qu’elle met en place le Purgatoire entre l’Enfer et le Paradis. Les morts ont besoin des vivants et les moines de Cluny mettent en place la fête des morts. — (Claude Nachin, Les Fantômes de l’âme : à propos des héritages psychiques, 1993, lêmbëtï 21)
- (Gana-pa) ...
- À la droite du mort, elle était là, endeuillée déjà, les yeux clos […] — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, 1954)
- On a enseveli le mort dans sa tombe.
- ...
- Les ailes du ventilateur, ce hanneton, chassent comme des feuilles les cartes du mort étalées sur la table […] — (Paul Nizan, Aden Arabie, chap. V, Rieder, 1932 ; Maspéro, 1960, lêmbëtï 76)
Pasûndâ [Sepe]
mort \mɔʁ\ linô kôlï linô gâlï
- ...
- […] je ne voulais pas me faire à l’idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle,)
- Il venait de songer, comme à un aspect spécial de l’injustice irrationnelle du destin, que ces deux hommes vivaient, alors que Kurt était mort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1921)
- (Mbîrîmbîrî nî) ...
- Le vieux marquis tolérait que les pauvres vinssent ramasser les branches mortes […] — (« Le Gamin qui cueillait les ceps » na Octave Mirbeau, Contes cruels : La Vache tachetée, 1918)
- ...
- Un regard mort.
- (Hön ndönî) ...
- Je suis mort de fatigue.
- ...
- Ville morte.
- ...
- Cette batterie est morte, il faut la changer.
- (Ngîâ) ...
- Et Rémi il devient quoi ?
— Aucune idée. Il est mort, il ne m’a pas appelé depuis deux semaines.
- Et Rémi il devient quoi ?
- (Könöngö) ...
Âlïndïpa[Sepe]
- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed., 1995 → dîko mbëtï