mouche
Pandôo
[Sepe]mouche \muʃ\ linô gâlï
- (Nyama, Yätï) vümä
- […] sous le hangar, les chevaux, harcelés par les mouches et piqués par les taons, s’ébrouaient. — (Octave Mirbeau, « La Bonne » na Lettres de ma chaumière , 1885)
- Le fanon musculeux ballottait de droite et de gauche […], tandis que la queue vigilante voltigeait sans relâche alentour de leurs cuisses et de leurs flancs, chassant les taons assoiffés de sang et les mouches importunes. — (« Un satyre » na Louis Pergaud, Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
- C’est un galopin… Hier je lui ai demandé la traduction de Puer, abige muscas.
— Enfant, chassez les mouches !
— Oui… Il m’a répondu : « Ça veut dire : « Pierre a pigé la muscade. »
— (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts , Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 155) - La phalloïde ne pardonne pas, la panthère non plus. Pour la fausse oronge, elle est toxique ; elle tue les mouches, dit-on. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
- (Pulûsu) wakälä, wakängö-zo
- Tout à l’heure, vous m’accusiez de conspirer, à présent, vous me prenez pour une mouche ! — (Paul Féval, La Vampire , E. Dentu, 1891, âlêmbëtï 118-126)
- Je ne te prêche pas la rébellion ouverte, comme le désirent sans doute les mouches de la préfecture et les magistrats du Palais. — (Laurent Tailhade, « Discours pour la Paix » na Lettre aux conscrits , L’Idée libre, 1928, âlêmbëtï 21-30)
- [Message d’un anonyme sur Radio Londres] La police a été doublée, partout on voit des “mouches” qu’on n’avait pas l’habitude de voir ; partout on sent que le terrain n’est pas sûr et qu’il se dérobe sous vos pas. — (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « en feu : 8 décembre 1941 - 7 novembre 1942 » na Paris, 1975, Le Monde , La Documentation Française, lêmbëtï 10)
Âlïndïpa
[Sepe]- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï