prendre

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Yângâ tî Farânzi[Sepe]

Palî [Sepe]

prendre \pʁɑ̃dʁ\

  1. , kamâta
  2. kamâta
    • On se rappelle que, ce que nous avions pris aux autres, il a fallu leur rendre, et on leur reprendra ce qu’ils nous ont pris sans raison en 1871. — (Émile-Ambroise ThirionLa Politique au village , Fischbacher, 1896, lêmbëtï 320)
    • Il a pris l’arme de son adversaire.
    • Prendre quelqu’un au collet, à la gorge, par le bras, à bras-le-corps.
  3. gbû
    • Je l’ai pris à voler des fruits dans votre jardin. - Il promit qu’on ne l’y prendrait plus. - Tout le monde y aurait été pris.
  4. gaba
    • Prendre une armée de flanc. - Prendre son ennemi par derrière. - Prendre quelqu’un en traître, en trahison.
  5. te, nyö, mene
    • L’abbé Plomb est privé de sa gouvernante qui s’absente, cette après-midi, et il prend son repas, chez nous […] — (Joris-Karl HuysmansLa Cathédrale , Plon-Nourrit, 1915)
    • Le café noir très fort qu’il a pris au début de la veille, empêche Arsène André de s’endormir. — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
    • Les hommes jouent gravement aux boules et se passionnent pour le foteballe ; ils prennent l'apéritif par habitude, rejoints par ceux qui le font par snobisme. — (Henri Wadier, La réforme de l'enseignement n'aura pas lieu , éditions Robert Laffont, 1970, lêmbëtï 154)
    • Tonton Mbagnick appelle le serveur et commande un ballon de Kir Royal et demande à Meïssa Bigué ce qu’il voulait prendre. — (Ameth Guissé, Femmes dévouées, femmes aimantes , L’Harmattan, 2011, lêmbëtï 46)
    • Le dur travail et l’air pur excitent l’appétit. Au petit matin, après un déjeuner copieux, les bûcherons gagnent l’aire de coupe. Ils prennent sur place, en le dévorant, le repas préparé par le cook : du lard, de la mélasse, des galettes. — (Pierre Saucier, Gérard Saucier: sur les traces d’un bâtisseur en Abitibi , avec la collaboration de Claude Bédard-Claret, Presses de l'Université du Québec, 1996, lêmbëtï 124)
  6. vo
    • Je prendrai tout à six francs pièce. - Vous en demandez trop cher : je ne le prendrai pas.
    • (Bîanî) C’est à prendre ou à laisser.
  7. hûnda ngêrë na mbenî
    • Ce marchand prend vingt francs du mètre de ce drap. - On m’a pris mille francs pour ce travail.
  8. dêfa
    • Il a pris l’idée de cette tragédie dans un vieux roman.
    • C’est un mot que nous avons pris du latin.
  9. bata (wayërë)
    • Je l’ai pris chez moi. - Il eut la bonté de prendre chez lui toute cette famille.
    • Prendre dix mille francs sur une succession. - Il a pris mille francs d’avance sur son traitement.
  10. soro
    • Vous recherchez moins mon avis sur le parti que vous avez à prendre que mon approbation pour celui que vous avez pris. — (Lettre de Jean-Jacques Rousseau à Henriette, du 7 mai 1764, dans Lettres philosophiquesprésentées par Henri Gaston Gouhier, Paris : J. Vrin, 1974, page 131 )
    • Je ne sais quel livre prendre.
  11. (Mbîrîmbîrî nî) , sâra kua na, leke
    • Le tailleur a mal pris cette étoffe. - Prendre une étoffe de droit fil, de biais.
    • Vous coupez mal ce morceau; vous n’avez pas pris le sens.
  12. (Zäzämä) , yê tî tene, mä yâ, fa ndâ
    • Accompagnez vos traits d’humour ou d’ironie d'une binette (smiley) : ":—)", qui indiquera au lecteur que vous plaisantez ou que vous désirez qu'on ne prenne pas mal votre boutade, votre allusion, etc. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'internet , Presses universitaires de France, 2002, lêmbëtï 176)
    • Les commentateurs prennent ce passage en des sens très opposés.
    • À bien prendre la chose, vous devez être plus content que fâché de cet arrangement.
  13. tara
    • Prendre du plaisir, prendre son plaisir à quelque chose.
    • Prendre quelque chose en dégoût.
    • Prendre intérêt à quelqu’un, à quelque chose.
    • Prendre quelqu’un en amitié, en affection, en aversion, en haine, en grippe.
  14. wara
    • Prendre un congé.
    • Prendre l’avis de quelqu’un, prendre conseil d’un avocat.
    • Tous récitèrent debout les grâces et Durtal prit rendez-vous avec l’abbé Plomb pour visiter la Cathédrale […] — (Joris-Karl HuysmansLa Cathédrale , Plon-Nourrit, 1915)
  15. sû mbëtï
    • À leur arrivée, ces derniers examinèrent les lieux, prirent quelques photos et conclurent à un accident domestique. L'un des soldats du feu ayant repéré des traces d'explosifs protesta, mais les inspecteurs ne relevèrent pas sa déposition […]. — (Grégory Taïeb, Narcor , Éditions Publibook, 2013, tome 3: Les dés sont jetés, lêmbëtï 169)
    • Prendre des notes, prendre un croquis, prendre un plan, prendre une photographie.
    • (Könöngö) […] je décidai de passer l’après midi avec eux, d’étudier leurs méthodes de plonge et de ’prendre’ plusieurs films. — (Alain GerbaultÀ la poursuite du soleil , 1929, tome 1 : De New-York à Tahiti)
  16. (Kürü) gbû sêse, pûsu, kono
    • La vigne ne prend pas dans cette région.
    • Il y a des plantes qui prennent également en toute sorte de pays; il y en a d’autres qui ne prennent qu’en de certaines terres.
  17. (Zäzämä, Kürü) sö benda
    • Votre maudite flotte est mise en pièces… Et vous avez le toupet de continuer vos grimaces… À d’autres ! avec moi, ça ne prendra pas ! — (H. G. WellsLa Guerre dans les airs , 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, lêmbëtï 351)
    • « Je fais semblant de ne pas entendre, disait Mme de la Trave, et si elle insiste, de n’y pas attacher d’importance ; elle sait qu’avec nous ça ne prend pas… » — (François MauriacThérèse Desqueyroux , Grasset, 1927)
    • Ce livre, cette pièce de théâtre n’a pas pris.
    • Cette plaisanterie n’a pas pris.
    • (Könöngö) Ce jeune homme a bien pris dans le monde.
  18. (Kürü) gbû, kânga terê
    • Je m’apprête à allumer la lampe. Je frotte une allumette. Elle ne prend pas, le phosphore s’écaille, elle se casse. Je la jette, et, un peu las, j’attends… — (Henri BarbusseL’Enfer , Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925, chapitre II, lêmbëtï 11)
    • Cette couleur naturelle ne prend pas sur les tissus synthétiques.
    • L’encre ne prend pas sur le papier huilé.
    • Le feu a pris à cette maison, à ce magasin.
    • Elle alluma le feu avec des brindilles et le souffla, en s’agenouillant devant, à pleins poumons.
      Quand il commença à prendre, elle remonta dans la voiture.
      — (Hector MalotEn famille , 1893)
    • Heureusement que le feu prenait rapidement ; il y avait encore de la braise de la veille. — (Elsa TrioletLe premier accroc coûte deux cents francs , 1944, réédition Cercle du Bibliophile, lêmbëtï 18)
  19. wara
    • — Tu étais là-dessus ? dit le biffin en montrant le cargo qui flambait.
      — Oui.
      — Oh pardon ! dit le soldat, qu’est-ce qu’ils prennent, les gars !
      — (Robert MerleWeek-end à Zuydcoote , 1949, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 133)
    • Je ne suis point né pour les émotions violentes, cela prend sur ma santé. — (Alfred de VignyCinq-Mars , Michel Lévy frères, 1863)
  20. (Wapolïpa) kânga terê, mû terê na, gbû ngangü
    • Rencontré Artaud, […] qui s’est pris le pied dans la roue de sa voiture, a cogné la tête dans le marchepied, et est retombé sur une botte de paille ; il aurait voulu le faire qu’il n’y serait jamais arrivé. — (Jean GiraudouxRetour d’Alsace - Août 1914 , 1916)
  21. (Wapolïpa) gi yângâ, dutï ndâ tî
    • Il ne faut pas se prendre à plus fort que soi.
  22. (Wapolïpa) dîri na
    • La grippe se prend très facilement en cette saison.

Âlïndïpa[Sepe]

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï